[Note : Exceptionnellement, les mises à jour se sont faites dans le sens logique de lecture (de bas en haut), pas l'ordre compliqué habituel. Cet article a donc pu être modifié depuis votre dernière visite si "ultime mise à jour" est écrit dans le titre.]
Nous voilà déjà de retour à Montréal, bien en avance sur notre planning originel. Un peu ras-le-bol des nuits en camping à 10°C (et encore) sous la pluie et à tenter de se serrer sous un unique duvet.
Voici donc un bref aperçu de ce qui s'est passé ces derniers jours.
Tout d'abord, l'arrêt obligatoire à Quebec. C'est joli voire très joli, on quitte un instant les villes à l'américaine pour un aspect plus historique dans le vieux centre, mais c'est aussi très touristique, voire trop pour nous. On est arrivé bien lessivé par cette ostie d'autoroute droite, plate et monotone à souhait (où tu es limité à 100 km/h) et pas forcément de très bonne humeur depuis qu'on s'est aperçu qu'on avait oublié la tente à Montréal. (on applaudit bien fort)
Et si vous voulez continuer à applaudir, on vient à l'instant de se manger une amende pour "immobilisation du véhicule à moins de 5m d'une borne-fontaine". Boum, 57$ !
La photo du crime (admirez en passant notre bolide (le plus petit modèle qu'on pouvait louer. Les twingos et 206, ils ne connaissent pas))
On continue la visite...
Les Chutes de Montmenrency, le jour 3. Autant la veille on mourrait de chaud sous un soleil de plomb, ce jour de visite est gris, il pleut à moitié... C'est marrant je trouve plus sympa la photo que la réalité. Faut dire que le site (payant) est bien laid : constructions en béton, terre dénudée,... rappel d'aménagements passés peu sensibles à l'environnement. Un "Tourist Trap" en gros.
Là le gros commence ! Les randonnées sur le Sentier des Caps offrent des purs points de vue sur le St-Laurent. Il fait relativement beau, c'est le jour 4.
On passe la nuit près de ce magnifique lac. Mais bien entendu qui dit "eau stagnante", dit "j'aime les moustiques" et nous, ben non, on aime pas trop. Notre meilleur ami devient le répulsif à moustiques qu'il faut veiller à appliquer au cm² près sur toute notre peau. (tu repères vite les zones que tu as oubliées)
Et voilà le campement perdu dans les bois. Un peu sauvage vu qu'il n'y a pas de sanitaires ni rien et en plus on est tout seul. Admirez notre tente "Hi-Tech" qu'on a du acheter : ultra-lègère se demonte et se monte "dans la quasi-obscurité pendant une tempête et avec des gants" selon le manuel (le truc qui va nous arriver souvent (ils conseillent même de s'entraîner chez soi à la monter et la demonter et ils rajoutent encore "si possible avec des gants", j'vois bien le gars dans son salon...))
Bref, elle est terrible, elle paraît petite mais l'espace habitable semble plus grand vu de l'intérieur que de l'extérieur.
On ne vous dira pas le prix... Considérons que c'est un investissement sur le long-terme, pour nos randonnées futures.
"On the road"
Ca fait un peu comme dans Jurassik Park cette photo, lorsqu'on voit le tyrannosaure qui les poursuit dans le rétroviseur. Là on vient de dépasser un de ces fameux gros trucks à l'américaine, mais dès fois c'est eux qui nous dépassent !
Une petite crique bien sympa de Bretag... du Quebec je veux dire. Là on remonte progressivement le long du St-Laurent par la route du fleuve, traversant de nombreuses baies.
On continue nos petites randonnées. Les forêts sont vraiment superbes, on se croirait dans un pays féérique. Les rochers couverts de mousses, le bruit du torrent tout proche, le fouillis des arbres, on s'attend à voir débouler un lutin à tout moment.
La traversée du Fjord de Saguenay. (J'aurais du redresser la photo, c'est du au viseur de mon appareil qui est de travers.) La traversée ne prend qu'une dizaine de minutes. Ensuite on arrive à Tadoussac, qu'on a passé vite fait pour monter plus haut voir les baleines...
C'est parti pour les baleines ! Nous voici sur le zodiac à pleine vitesse !
Alors les baleines, c'est bien et c'est pas bien. En résumé, tu vois un panache d'eau au loin, t'as une dizaine de bateau qui tracent dessus, t'arrives, pas de bol elle a plongé, t'attends vingt minutes, finalement tu repars autre part, tu revois un panache au loin, les bateaux refoncent dessus.
Au final t'obtiens ça :
Là, ya qu'une partie de tous les bateaux qui attendent le prochain jet.
Une baleine ! Une baleine ! (oui enfin un jet d'eau, ya pas de quoi non plus en faire tout un plat)
Après le jet d'eau, généralement tu as droit à la petite bosse noire.
Mais je critique, mais la balade en zodiac m'a bien fait rigoler, en plus la vue sur le St-Laurent, c'était trop beau (même s'il faisait pas très beau à la fin, voire il pleuvait) Et pis on a eu droit à ça aussi :
Là, c'est à la fin, mais les deux "rorquals communs" sont passées vraiment au ras du zod', on a bien pu apprécier leur taille. On a eu aussi droit à quelques queues de baleines qui émergent et quelques phoques, toujours bien rigolos. Donc au final une bonne expérience.
Et après on repart sur la route dans notre bolide !
Le Flord du Saguenay entre les averses. Durant cette période le temps s'est vraiment dégradé même si c'est pas évident sur la photo, les averses se succèdent et deviennent intensives. Résultat on décide de dormir en gîte un espèce de "Bed & Breakfast" et on ne l'a pas regretté, surtout le matin quand on a eu droit à l'histoire des premiers colons du coin, la critique des sociétés autochtotones et la rancoeur tenace contre les anglais. (C'était cette dernière la plus rigolote et intéressante) Fallait suivre avec l'accent, c'est pas celui des villes...
Le lac St-Jean la dernière étape... Sa taille est impressionnante. Il s'étend jusque l'horizon si bien qu'on dirait la mer (sa couleur bleue marine renforce cette sensation).
La route du retour fut magnifique mais certains passages furent assez humides ! Là, on avait plus de regret de rentrer en avance.
Voilà, le road-trip s'arrête là, il manque beaucoup de choses (exprès pour que vous soyez obligé de nous payer l'apéro si vous voulez les connaître), il manque aussi beaucoup d'images qui sont dans nos têtes, ce magnifique lever de lune sur le St-Laurent , les bélugas qu'on observait depuis la côte, les concerts symphoniques des oiseaux le soir et le matin, les tabernak de moustiques, tous les points de vue depuis la route, la famille d'ours (non, ça j'ai du le rêver seulement), mon mal de dent (ça s'est passé ensuite), le nombre incaculable de marches qu'on a montés que ce soit à Quebec ou sur les sentiers de randonnées, le sirop d'érable (et surtout le caramel à tartiner), leurs glaces artisanales, le café à l'américaine à Chicoutimi, les tourist-trap...
Bref, c'était bien bon.
Je suis retourné aux feux d'artifices, ce coup-ci avec Ndiki et ses collocs. On était trop bien placé et c'était hallucinant de voir le monde qu'il y avait à le regarder (toujours avec leur inséparables chaises pliables). Surtout c'était le dernier de l'été à Montréal, après c'est à Québec.
